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23/06/2021 Actualités  | RSE

RSE : le nouveau graal des entreprises

Définition de la RSE
Avec l'article 116 de la loi sur les nouvelles régulations économiques (NRE) de 2001, puis la loi Grenelle 2 de 2011, certaines entreprises ont, en France, une obligation de reporting extra-financier : chaque année, elles doivent donc dresser un bilan de leur politique de RSE, ou Responsabilité Sociale des Entreprises. De quoi parle-t-on ?

RSE : de quoi parle-t-on ?

Définie par la Commission européenne comme "un concept désignant l'intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec leurs parties prenantes", la RSE revient à appliquer les principes du Développement Durable dans la sphère des entreprises.

Elle se décline donc sur plusieurs volets : social, diversité, pérennité, propreté, ouverture, éthique et environnement...

Sont concernées par l'obligation de reportings extra-financiers :

  • les entreprises cotées en Bourse, 
  • les sociétés anonymes (SA), les sociétés en commandite par actions (SCA) et les sociétés européennes (SE) dont les titres (actions ou obligations) sont admis aux négociations sur un marché réglementé, 
  • les SA, SCA et SE qui dépassent 100 M€ de CA et 500 salariés
  • les mutuelles d'assurance, les coopératives agricoles, les établissements de crédit

Energie et RSE : quel lien ?

Une politique RSE intervient sur un volet à la fois "social" et "environnemental". Sur cette dernière dimension, la RSE peut consister à :

  1. mesurer l’impact que l'entreprise a sur l'environnement  
  2. rechercher comment réduire son impact sur l'environnement (en réduisant ses émissions des gaz à effets de serre par exemple, ou en optimisant l'usage durable de ses ressources)...

Dès lors, le lien avec l'énergie se fait assez naturellement. 

Pour mesurer l'impact qu'une entreprise a sur son environnement, elle peut par exemple : 

  • étudier les conséquences de son choix d'énergie (pour chauffer ses locaux, pour transporter ses marchandises)
  • analyser ses niveaux de consommations énergétiques (sont-ils très élevés, existe-t-il des moyens pour réduire sa consommation)...

Si une entreprise se fixe le but de réduire ses impacts, elle peut choisir :

  • d'utiliser de manière plus efficace et durable les ressources énergétiques pour : 
  • se chauffer (baisser sa consommation énergétique en isolant mieux ses bâtiments, en utilisant des énergies bio-sourcées...)
  • produire (changement de machines, de process de fabrication)
  • acheminer les matières premières dont elle a besoin (soit en choisissant des moyens de transport moins consommateurs d'énergie, soit en changeant de fournisseurs au profit de partenaires locaux par exemple), 
  • transporter ses marchandises jusqu'au consommateur final (en vendant plus près, en utilisant des moyens de transport moins énergivores)...
  • d'avoir recours aux énergies propres et en sélectionnant des énergies propres cohérentes avec son activité...
  • de recycler ses déchets pour produire de l'énergie quand c'est possible...

Quels avantages pour les entreprises ?

L'un des enjeux de la RSE est de permettre aux entreprises de respecter leur environnement, d'un point de vue écologique comme social, sans pour autant compromettre leurs performances commerciales et financières. Au contraire, la RSE doit à terme consolider la compétitivité des entreprises et amoindrir leurs risques juridiques (ADEME).

Ainsi, la RSE présente certains avantages, qui outre de devenir une organisation plus responsable, motive les entreprises à s'emparer de ces sujets.

RSE : les avantages économiques et financiers

Une entreprise qui interroge ses usages énergétiques, dans le cadre d'une politique RSE, a toutes les chances de réaliser, in fine, des économies. Car en réfléchissant à sa consommation d'énergie, elle peut réaliser au final des économies d'énergie, et éventuellement aboutir à une baisse de ses coûts énergétiques.

RSE : les avantages commerciaux

La RSE peut permettre aux entreprises de répondre aux exigences environnementales et sociales de leurs clients. Ce qui peut s'avérer payant d'un point de vue commercial. En effet, l'impact environnemental ou social d'une marque est le critère de choix principal pour 33% des consommateurs (Selon l'enquête Unilever "1 Brand Purpose: Fad or Future?"). Aussi, en se dotant d'une politique RSE sincère, permettant la consolidation d'une image positive auprès des consommateurs, une entreprise peut inciter les consommateurs à choisir ses marques. 

RSE et image de l'entreprise au sein de ses collaborateurs et de ses futurs talents

79% des actifs "millénials", nés entre le début des années 1980 et la fin des années 1990, considèrent la RSE comme un critère majeur de leurs recherches d’emploi. Par ailleurs, ils sont 76% à estimer que la mise en place d’une démarche RSE passe avant le montant du salaire (Selon la "Cone Communications Millennial Employee Engagement Study" 2016). Trois statistiques qui rejoignent la même idée : pour une marque employeur forte et positive, la RSE est incontournable. 

Conscient que Primagaz doit contribuer au succès de la transition écologique, le groupe s'engage depuis plus de 10 ans dans une démarche environnementale. Son but ? Réduire l'empreinte carbone de l'ensemble de son écosystème (celle de ses clients comme la sienne), et tendre vers 4 objectifs : 

  • accélérer le recours aux énergies renouvelables et faire preuve de sobriété énergétique, 
  • préserver l'air, 
  • viser la neutralité carbone
  • apporter sa contribution positive à la protection de la biodiversité.

Pour rendre compte de ses activités, Primagaz fait paraître chaque année son rapport. Rendez-vous après l'été pour découvrir le rapport RSE édition 2021 !

En savoir plus : découvrir notre rapport RSE 2020.