Énergie verte, consommation responsable : les leçons d’Ungersheim, village modèle
En faisant de l’écologie au quotidien, ce village écologique alsacien vit déjà au rythme de l’après-pétrole.
Et si la France était capable d’absorber tous les gaz à effet de serre qu’elle émet ? C’est l’objectif à l’horizon 2050 fixé par le gouvernement, et calculé par le GIEC (le Groupe d'experts intergouvernemental chargé de suivre l'évolution du climat) pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C dans le monde. Et l’association Entreprises pour l’environnement (EpE) a une bonne nouvelle : c’est réalisable.
Cette fois, ce ne sont pas des chercheurs ou les pouvoir publics qui fixent le cap, mais 27 entreprises privées membres d’EpE, qui regroupe au total une quarantaine de grands groupes français et internationaux issus de tous les secteurs de l’économie. Parmi elles, Engie, Renault, Primagaz, Renault, Saint-Gobain, Total…
Entreprise pour l’Environnement, associé à des chercheurs et entreprises membres, a réalisé une étude visant à dresser les conditions pour arriver à une France « Zen » (Zéro Emission Nette). Révélés le 20 mai, les résultats dressent une série de recommandations afin de faire baisser de 80% les émissions de CO2 du pays, à raison de 4 à 5% par an. Un rythme dix fois supérieur à celui de ces 25 dernières années. En parallèle de la baisse des émissions, les capacités de stockage du CO2 émis devront être doublées. Cela passe par une augmentation des surfaces forestières, mais également par les filières industrielles ou les centrales thermiques qui peuvent stocker le CO2.