Pour produire de l’électricité solaire, vous pouvez installer des panneaux solaires sur le toit de votre maison. Il est nécessaire de disposer d’une surface suffisante, estimée à 10 à 30 m² au moins par l’Ademe. Les modules photovoltaïques peuvent être intégrés ou non à la structure du bâtiment.
Afin de stocker l’électricité solaire et si vous êtes dans l’impossibilité de l’injecter dans le réseau, sachez que vous pouvez compléter votre installation par des batteries. Cependant, l’Ademe rappelle dans un guide que "les batteries restent onéreuses et peuvent doubler le coût d’une installation photovoltaïque de petite puissance". Même si cet investissement peut permettre d’éviter de recourir à l’électricité du réseau la nuit ou en période de faible éclairement, son intérêt sur le plan économique est donc à nuancer.
Bon à savoir : si vous avez l’intention de revendre l’intégralité de l’énergie produite par votre installation, vous devez disposer d’un compteur distinct.
Les périodes de faible éclairement, de même qu’un ensemble de phénomènes externes (températures, salissures…), peuvent avoir un impact sur la production électrique d’un panneau solaire.
Même s’il permet d’autoproduire tout ou partie de l’électricité consommée, le solaire photovoltaïque présente un retour sur investissement variable selon les installations. En cause, un coût d’acquisition plus ou moins élevé ainsi qu’un ensemble de frais annexes (notamment pour le raccordement).
Le choix du matériel et du professionnel chargé de l’installation est particulièrement important. De plus, si vous installez des panneaux solaires directement sur le sol, vous devez demander une autorisation d'urbanisme qui dépend :
A l’inverse, le biopropane comporte de nombreux atouts. Il s’agit d’une énergie avec un investissement initial réduit (possibilité de louer sa citerne auprès du fournisseur… Le biopropane est une énergie disponible sans intermittence, garantissant une indépendance grâce à un stockage individuel.
Ce mode de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire se révèle très flexible (différents emplacement possibles pour la citerne…). La fiabilité des chaudières gaz (100% compatibles avec le biopropane), produits rodés et bien connus du grand public, n’est plus à démontrer. Il est par ailleurs possible de bénéficier des dernières technologies (basse température, condensation). L’étiquette-énergie permet de guider le consommateur et de repérer les modèles les plus performants.
Enfin, le biopropane séduit grâce à l’absence de nuisances et de contraintes administratives spécifiques. Il est aussi accessible partout en France, sans condition, à la différence du biogaz en réseau.
Si vous êtes un particulier, vous avez la possibilité d’installer une éolienne domestique à proximité de votre habitation. L’énergie produite peut être consommée ou injectée dans le réseau contre rémunération (en cas de surplus). Elle peut aussi être stockée dans des batteries, lorsque la maison est isolée.
Si le biopropane s’oppose à l’éolien et au solaire sur un certain nombre de points, ces trois énergies ont pourtant des points communs. Elles ont en effet pour point commun d’être des énergies plus propres et renouvelables.
Selon l’Ademe, le solaire photovoltaïque "permet d’offrir une énergie sans émissions directes de gaz à effet de serre, avec des émissions indirectes faibles". Ainsi, "plus de 85% des matériaux constituant les systèmes photovoltaïques peuvent être recyclés".
L’éolien utilise une énergie aisément accessible et abondante : le vent. Une éolienne n’émet ni CO2 ni particules pour produire de l’électricité. Les émissions de CO2 sur l’ensemble du cycle de vie d’une éolienne sont principalement liées à la fabrication et au transport (12,7g de CO2/kWh).
Le biopropane est issu d’huiles végétales hydro-traitées (HVO) et de résidus de graisse animale. Enregistré dans la Base Carbone de l’Ademe en décembre 2017, le facteur d’émission du biopropane est de seulement 60 grammes de CO2 par kWh, soit une réduction de 73% par rapport au propane fossile dont le facteur d’émission est de 270g/kWh*.
Finalement, le choix entre ces trois énergies va avant tout dépendre de vos attentes et habitudes. Si vous souhaitez limiter l’impact visuel, par exemple, vous opterez peut-être pour le biopropane en citerne qui se fait plus discret, à travers la possibilité de dissimuler le stockage derrière une haie ou un décor végétal. Vous pourrez aussi opter pour une citerne enterrée, aussi dite "enfouie" qui permet de rendre l'installation encore plus discrète.
N'oubliez pas, le mix énergétique est aussi possible : ces trois énergies ne sont pas incompatibles ! Si vous optez par exemple pour le solaire, le biopropane peut être l'énergie biogaz en relève, dans les périodes où il est difficile de compter sur vos panneaux solaires.